Tuesday, May 8, 2018

SŒUR GEORGETTE MARTEL (QUEBEC-BEAUPORT, CANADA)

SŒUR GEORGETTE MARTEL
QUEBEC-BEAUPORT, CANADA



Comment as-tu été une « femme apôtre » dans les différents lieux où tu as été envoyée, durant tes 63 ans de consécration religieuse ? 

D’abord pour moi, « être une femme apôtre » a signifié accepter d’être envoyée et accepter un endroit ou un autre, même un pays ou un autre, et y être heureuse.

De quelle action prophétique te souviens-tu plus particulièrement ? Peux- tu l’expliquer ?

Je ne me souviens pas d’actions prophétiques durant ma vie missionnaire. Il y en a sûrement eu, mais on ne se voyait pas comme prophète en ce temps-là. J’ai été envoyée comme missionnaire pour aider à connaître Jésus, mais aussi pour aider les mamans et les jeunes filles à entrer dans ce 20e siècle, à trouver des moyens pour rendre la vie matérielle plus facile pour la famille et pour elles-mêmes. J’aimais beaucoup les femmes et les jeunes filles avec qui je travaillais, et c’était réciproque.

Qu’est ce qui te vient à l’esprit (paroles, image, joies, défis) quand tu penses à ton expérience de vie en communautés internationales, interculturelles ?

J’ai beaucoup aimé ma vie communautaire internationale. Je me suis toujours intéressée aux nationalités différentes de la mienne, à leurs coutumes, à leurs façons de cuisiner, à leur nourriture différente, etc. Je peux dire que la vie en communauté internationale ne m’a jamais été un fardeau, mais plutôt une grande joie, même quand j’étais la seule Canadienne avec 3 ou 4 autres nationalités.

Que voudrais-tu nous dire à nous, jeunes Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique, encore à l’étape des vœux temporaires ?

J’aimerais dire à mes jeunes sœurs que pour être persévérante dans sa vocation, il faut se rappeler que ce n’est pas nous qui avons choisi notre vocation, mais c’est le Seigneur qui nous a choisie (s). Quand les choses devenaient difficiles, je me disais toujours ceci : « C’est à cause de toi, Jésus, que je suis ici, et que je fais ceci ou cela. C’est toi qui m’as appelée, donc, je t’offre ce temps difficile, et je veux continuer à te suivre. Rien ne me séparera de la vocation à laquelle tu m’as appelée et que j’ai acceptée. Aussi, je veux être toujours prête à faire de mon mieux, là où tu me veux. »

Voilà, ma chère Julienne, ce que je veux te dire avec mes mots et ma façon de m’exprimer. J’espère que cette petite conversation te fera plaisir et t’aidera peut-être à comprendre ce que pense encore AUJOURD’HUI une Sœur Missionnaire de Notre-Dame d’Afrique. 

Je te souhaite de vivre heureuse dans ta vocation et d’y être fidèle, avec l’aide du Seigneur et de tes sœurs ! 

Interviewée par Sr Julienne Bouda
Nairobi, Kenya 




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